Azelarab Alaoui: «Pour être vraiment authentique, il faut s’appuyer sur une mémoire réelle»Le réalisateur Azelarab Alaoui Lamhazri s’apprête à entamer le tournage de son road movie «Afriblanca». Un film qui interroge la mémoire et souhaite panser la blessure africaine. L’artiste en parle dans cet entretien avec Le360.
Le cinéaste Azelarab Alaoui Lamhazri possède plusieurs cordes à son arc. En plus d’être réalisateur et scénariste, il est également critique de cinéma. De ses multiples connaissances et de son savoir-faire, il tire l’essence de tous les films qu’il imagine et met en scène.
Celui qui se prépare à démarrer le tournage de son prochain long-métrage Afriblanca aime interroger la mémoire des peuples, interroger l’histoire. Son dada à lui, c’est de panser les blessures à travers la mémoire.
«Pour être authentique, il faut s’appuyer sur une mémoire réelle», déclare-t-il, le tout étant de savoir présenter cette mémoire et de la préserver. C’est dans ce même esprit, fidèle à cette manière de faire, convaincu de l’importance du travail de mémoire que Azelarab Alaoui compte mettre en scène son prochain film.
«Ce long-métrage vient évoquer les profondeurs de l’Afrique et sera tourné au Sénégal, en Mauritanie et au Maroc», déclare l’artiste avant de poursuivre, «Ce road movie, qui commence au Sénégal, puis débarque en Mauritanie avant d’arriver à Errachidia, Fès et Tanger, est un aperçu de la blessure africaine qui saigne au fil de la route». Azelarab Alaoui résume que son film est l’histoire entre une mère et son fils qui souffrent de la fable africaine et de l’ignorance. La date du tournage n’a pas encore été annoncée.
Le cinéaste a déjà au compteur trois longs-métrages et trois courts-métrages qu’il a réalisés entre 2005 et 2018. Son dernier opus, signé en 2018 s’appelle Nous, dans les prisons.
Par le360.ma.